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Luigi Boccherini
Luigi Boccherini (né le 19 février 1743 à Lucques en Toscane – mort le 28 mai 1805 à Madrid, en Espagne) est un violoncelliste et compositeur italien.FormationLuigi Rodolfo, troisième enfant d'une fratrie de sept, provient d'une famille d'artistes.
Son père, Leopoldo (1712-1766), chanteur, violoncelliste et surtout excellent contrebassiste, est employé dans l'orchestre municipal.
Son frère Giovanni Gastone (1742-circa 1800) est le librettiste de plusieurs opéras d'Antonio Salieri, Florian Gassmann et de Joseph Haydn et devint le poète de la cour ; sa sœur, Maria Ester (1740–circa 1800), ballerine épousa le célèbre danseur et chorégraphe Onorato Viganò.
Il a deux sœurs : Anna Matilde, née en 1744, est danseuse à Vienne et Riccarda, une cantatrice, née en 1747, exerce à Florence.
Sa mère est Maria Santa née Prosperi (?-1776).Luigi, très précocement, montre beaucoup d'intérêt pour la musique et particulièrement pour le violoncelle.
Son père lui donne ses premières leçons dès 5 ans, mais, étonné par les aptitudes de l'enfant, il le confie au violoncelliste et maître de chapelle de la cathédrale Saint-Martin de Lucques, l'abbé Domenico Francesco Vannucci.
Il donne son premier concert à l'âge de 13 ans, ce qui lui vaut de recevoir une bourse d'études.En 1757, il est envoyé à Rome auprès d'un compositeur célèbre à l'époque, Giovanni Battista Costanzi, chef d'orchestre de la cathédrale qui l'initie à la composition dont le surnom était Giovannino del Violoncello.
Il se familiarise avec l'œuvre de Palestrina et d'Allegri dont le célèbre Miserere fera très forte impression sur le jeune homme.Après avoir terminé ses études à Saint-Pierre de Rome, il suit, accompagné de sa sœur Maria Ester et de son frère Giovanni Gastone, son père qui a obtenu un poste pour lui et son fils à l'orchestre de la cour impériale d'Autriche à Vienne.
Il y composa ses six trios opus 1 en 1760, il a 17 ans (G.
77-82) ; la remarquable partie de violoncelle est totalement indépendante et dépasse donc largement le rôle traditionnel de continuo de cet instrument.
On ne connaît pas d'œuvres antérieures.
Pendant cette période viennoise, il trouve en Gluck un protecteur influent.
Mais, dès août 1760, il postule à un emploi de violoncelliste dans sa ville natale, refusant un poste dans l'orchestre de l'impératrice Marie-Thérèse pour qui Gluck le soutient… Après un an et demi d'attente, ils ne reçoivent aucune réponse de Lucques, ce qui force Luigi à « aller voir sur place » entre octobre et décembre 1762.
À son retour, Luigi est immédiatement repris dans l'orchestre du Burgtheater.Boccherini ne retourne à Lucques qu'en 1764.
Cette année-là, gagné par la nostalgie, et convié par la municipalité à prendre un poste de violoncelliste dans l'orchestre princier pour cinq thalers, Luigi quitte Vienne pour sa ville natale, préférant la place de violoncelliste à la chapelle palatine de Lucques.
Mais bizarrement dès le premier concert, le 4 août, il demande son congé au magistrat de la ville et décide, toujours accompagné par son père, d'aller à Milan.
Il y rencontre Sammartini qui l'encourage à persévérer en tant que compositeur et dans la forme de la musique de chambre avec violoncelle.En octobre 1765, ils rentrent à Lucques où Luigi reprend son poste dans l'orchestre, écrivant des œuvres qui plaisent au public, notamment une cantate festive La confederazione dei Sabini con Roma (G 543).
Malgré tout, les ennuis financiers étaient toujours source de problèmes.
Luigi montra les premiers symptômes de tuberculose et son père disparut à cette époque ; Luigi avait 23 ans.
C'est peut-être cette situation qui favorisa le départ du compositeur.FranceDevant le relatif insuccès de sa carrière et la maigre rémunération, le violoncelliste quitte sa Toscane natale pour ne plus jamais y revenir.
Il entreprit, probablement accompagné de sa mère, une tournée de concerts pendant l'été 1766, avec le quatuor à cordes qu'il a créé dès 1764, chose exceptionnelle à l'époque.
La formation est composée d'élèves de Tartini rencontrés à Milan, les violonistes Pietro Nardini (1722-1793) et Filippino Manfredi (1731-1777), élève du précédent, ainsi que l'altiste, également compositeur, Giuseppe Maria Cambini (1746-1825).
Le répertoire est composé d'œuvres de Haydn, de Boccherini et de quelques compositeurs en vogue.
Entre 1764 et 1768, il compose deux oratorios, Giuseppe Riconosciuto et Gioas, re di Giuda.
Il entreprend une tournée avec Manfredi en Italie du Nord (Lombardie), à Vienne puis enfin à Paris.
À la suite de la querelle des Gluckistes et des Piccinistes, les Italiens y sont les bienvenus.
Boccherini et Manfredi présentent leurs œuvres au Concert Spirituel :« Monsieur Manfredini exécuta sur le violon un concerto de sa composition...
et Monsieur Boccherini déjà connu par ses trios et quatuors, qui sont d'un grand effet, a exécuté en maître, sur le violoncelle, une sonate de sa composition. »— Mercure de France, avril 1768La renommée de Boccherini s'étend et ce voyage va décider de l'avenir du musicien.
En 1768, Boccherini et Manfredi sont introduits dans divers salons parisiens notamment celui du Baron de Bagge dont la protection permit aux deux musiciens de se faire mieux connaître du milieu aristocratique.
Grâce à son appui, Boccherini se produisit seul ou avec Manfredi dans des soirées musicales.
Ils attirèrent l'attention d'une claveciniste parisienne, M Brillon De Jouy, à qui Boccherini dédia ses six sonates pour clavecin ou pianoforte et violon obbligato Opera V [G.25-30\] et très vraisemblablement son concerto pour pianoforte et orchestre [G 487\], le seul de Boccherini dans cette combinaison.EspagneL’ambassadeur d'Espagne à Paris, l'ayant entendu au Concert Spirituel, parvient à convaincre Boccherini et Manfredi de se rendre à Madrid en leur faisant miroiter une place stable sous la protection et grâce au mécénat de Don Luis, frère du roi d'Espagne, Charles III (fils de Philippe V).
Cette proposition peut paraître étrange, car le roi n'aime pas la musique.
Ils s'installent en Espagne fin 1768 (Boccherini est accompagné de sa mère) ; il est âgé de 26 ans et ne quittera jamais plus ce pays.La situation n'est effectivement pas aussi brillante qu'ils auraient pu l'espérer.
De nombreux musiciens italiens exercent à Madrid et jalousent le compositeur, notamment Francesco Corsetti (le chef d'orchestre), Confort et surtout Brunetti qui exerçait une influence déterminante sur Charles III.
De plus, seuls les auteurs d'opéras peuvent espérer la gloire, ce qui n'est pas son cas.
Brunetti, à qui l'on soumit les six trios opus 6 (G.
89 à 94), reconnut immédiatement la valeur du musicien, mais fit tout pour empêcher l'engagement à la cour d'un tel concurrent.Courant 1768, il rencontre la chanteuse romaine Clementina Pellicia, qu'il épouse l'année suivante.C'est presque par hasard que, fin 1769, Boccherini et Manfredi rencontrent un membre de la famille royale, l'infant Don Luis de Bourbon.
Don Luis reçoit la dédicace des six quatuors à cordes opus 8 (G.
165 à 179).Ce n'est que le 8 novembre 1770 que l'infant Don Luis engagera Boccherini comme violoncelliste de sa chambre et compositeur de musique ('virtuoso di camera e compositor di musica'), avec un traitement annuel de 30 000 reales, l'un des plus forts de la cour, ce qui atteste de l'estime qu'on lui portait.
Il compose une première série de douze quintettes à cordes à deux violoncelles (il n'en produisit pas moins de 113 sur les 137 quintettes écrits), forme qu'il a fortement contribué à développer.C'est aussi de 1771 que date le célèbre Menuet extrait du Quintette opus 11 n 5 en mi majeur (G 275).
Yves Gérard précise que l'œuvre est pourtant passée inaperçue à l'époque et que c'est à partir de 1865, en France, que s'est répandue la fascination pour cet extrait dans le monde, symbolisant l'œuvre du compositeur pourtant très peu jouée, évoquant un monde suranné et disparu ?Arenas de San PedroLe mariage morganatique de l'infant Don Luis avec María Teresa de Vallabriga (27 juin 1776) entraîna le départ de sa cour de Madrid.
Après bien des pérégrinations, Don Luis se fixa finalement en Arenas de San Pedro, petite localité de la province d'Ávila, à 160 km de Madrid à la fin de l'année 1777.
Éloigné de tous les centres musicaux d'Europe, Boccherini put néanmoins y approfondir son style personnel.
Cette période de sept années passée en Arenas de San Pedro fut sans conteste l'une des plus fécondes de sa vie de compositeur.
Pas moins de dix-huit quintettes à cordes (opp.
27, 28 &29) virent le jour pour la seule année 1779.
Les quatuors à cordes de l'op.
32 composés durant l'année 1780 marquent l'apogée de sa contribution au genre selon Luigi della Croce.
Son opus 29 de six quintettes à cordes, une synthèse de son sens inné pour le rythme, les coloris, le folklore, où tendresse et humour se côtoient, atteint au sommet d'une instrumentation qu'il a créée.Un quintettino se détache de ce massif par ces mouvements inhabituels : c'est celui de l'op.
30/6.
Restituer l'atmosphère des rues de Madrid à la nuit tombée pour un Don Luis vieillissant et exilé, telles semblent avoir été les conditions de sa genèse.Il composa aussi à cette époque le pudique mais non moins remarquable Stabat Mater, œuvre commandée à la fin de l'année 1781 par Don Luis et destinée à une soprano avec accompagnement d'un quintette à cordes avec deux violoncelles ou quatuor à cordes avec contrebasse.
Jugeant qu'une seule voix pouvait lasser l'auditeur, Boccherini y apporta par la suite des modifications pour finalement le publier dans une seconde version pour trois voix solistes et orchestre à cordes en 1800, non plus dédié à Don Luis mais cette fois à Lucien Bonaparte...C'est à cette époque que Joseph Haydn par l'intermédiaire de sa maison d'édition Artaria de Vienne tenta un contact épistolaire avec lui.Retour à MadridLe 7 août 1785, il perd son protecteur, Don Luis de Bourbon.
Charles III lui accorde une pension et en janvier de l'année suivante, il parvient à se mettre au service de Frédéric-Guillaume II, encore prince héritier de Prusse, qui avait eu connaissance d'œuvres de Boccherini : « J'ose espérer pouvoir connaître encore d'autres œuvres de votre main. ».
Frédéric-Guillaume le nomme, à distance, compositeur de la chambre pour un traitement annuel de mille talers et recevra environ une douzaine de compositions par an, essentiellement des quatuors et des quintettes à cordes.Dès mars 1786, il va également être employé au service de la comtesse Maria Josefa de Benavente-Osuna.
Elle entretient un petit orchestre qui ne compte pas moins de seize musiciens : Boccherini en est direttore del concerto (chef d'orchestre et directeur des concerts).
La comtesse lui commande, entre autres, son unique opéra-zarzuela intitulé La Clementina (G 540), sur un livret de Ramón de la Cruz (1731-1794), sorte de Métastase espagnol.
L'œuvre est représentée à la fin de l'année 1786 au palais Puerta de la Vega, à Madrid.À cette époque, il fréquente le peintre Goya qui fait partie des hommes de lettres et d'artistes qui gravitent autour du palais, et des fameuses tertulias, soirées musicales et littéraires, chez les Benavente-Osuna.
Il compose pour la duchesse les quintettes opus 36 et 39 (1786/87), ainsi que certains numéros parmi les grandes symphonies opus 35 et 37 : l'opus 35 n 6 et l'opus 37 n° 3.
On peut ajouter, en 1788, le Gioco di minuetti ballabili a grande orchestra (G 525).Mais, pour des raisons inconnues, tout en conservant des relations avec l'orchestre, il renonce à ce poste et aux 1 000 reales mensuels, et ne conserve que la charge de compositeur de Frédéric-Guillaume II, qu'il perd à la mort de celui-ci en 1797, la pension n'est pas renouvelée par son fils et successeur, qui le fait prévenir le 2 mars 1798 : « n'ayant pas besoin des services pour lesquels il tirait une pension du feu Roi père de Sa Majesté, cette pension ne peut plus avoir lieu. ».Abattu et désargenté, Boccherini tente de vendre quelques œuvres aux éditeurs parisiens Vénier, La Chevardière, Imbault, Sieber et enfin Ignaz Pleyel, qui abusera de la situation difficile du compositeur, ne recevant qu'une part négligeable des bénéfices des publications.
Ce dernier obtint 58 œuvres opus 44 à 54, pour 7200 réals.
Puis près de cent-dix œuvres pour 9 600 reales.La période entre les années 1786 et 1797 reste obscure aux biographes.
Certains documents, comme une lettre datée de Bratislava du 30 juillet 1787 laissant à penser que Boccherini aurait entrepris un voyage à la cour de Prusse, sont aujourd'hui écartés.
La lettre, dont l'original n'a jamais été retrouvé, est considérée comme apocryphe.
Il semble que Boccherini n'ait jamais plus quitté l'Espagne.L’été 1799, par l'intermédiaire de Marie-Joseph Chénier (auteur du Chant du départ mis en musique par Méhul), il dédie « à la nation française » un groupe de Six quintettes avec piano opus 57.
Dans la lettre du 8 juillet au poète, il écrit ces magnifiques paroles qui sont en quelque sorte une profession de foi capable de décrire toute sa musique :« je sais bien que la musique est faite pour parler au cœur de l'homme ; et c'est à quoi je m'efforce de parvenir, si je le puis : la musique privée de sentiment et de passions est insignifiante ; d'où il résulte que le compositeur n'obtient rien sans les exécutants. »— Boccherini à Marie-Joseph Chénier, lettre du 8 juillet 1799.À la fin des années 1790, il a eu une relation amicale avec le violoniste Pierre Rode et l'on pense que Boccherini a contribué à l'orchestration d'un concerto du maître français.
Il a aussi eu pour élève le jeune violoniste Alexandre-Jean Boucher pour l'interprétation de ses œuvres, mais on ignore s'il a reçu des cours de violoncelle et de composition.Ayant décliné l'invitation à participer à la création du Conservatoire de Paris, Boccherini obtient tout de même en 1800 une pension de 3 000 francs par an, grâce à l'ambassadeur français à Madrid, Lucien Bonaparte, ce qui vaut à ce dernier la dédicace de deux séries de quintettes opus 60 et opus 62.En 1801, il reçoit la visite du virtuose Bernhard Romberg.
En 1803, celle de la compositrice Sophie Gail.Une succession de malheurs familiaux l'amoindrissent.
D'abord le décès de plusieurs enfants : sa fille Joaquina en 1796, à moins de 25 ans, puis Mariana (née en 1782) et Ysabel en 1802, puis sa quatrième fille, Maria Teresa.
Enfin la disparition de sa seconde épouse, María del Pilar Joaquina Porretti avec qui il était marié depuis 1787.
Ces évènements semblent avoir précipité sa fin.
De nouvelles études, notamment la thèse de Jaime Tortella (cf.
bibliographie), tendent à démystifier l'état de précarité voire d'indigence de ses dernières années.Sa dernière œuvre, datée de 1804, reste inachevée ; il s'agit du quatuor à cordes en ré majeur opus 64 n 2 [G.249\].
Ne subsiste de complet que l'allegro con brio, son premier mouvement.Il meurt à Madrid des suites d'une maladie pulmonaire, le 28 mai 1805.
Il reposa en l'église de San Justo y Pastor, à Madrid.Post mortemEn 1927, un accord passé entre Miguel Primo de Rivera et Benito Mussolini permit à ses restes d'être ramenés à Lucques, dans la basilique San Francesco.
En 1994, une nouvelle exhumation se fit afin de pallier des problèmes de conservation.
Une équipe de scientifiques dirigée par le professeur italien Gino Fornaciari pratiqua par la même occasion une autopsie historique qui révéla d'intéressantes données sur son anatomie, la maladie qui devait l'emporter (tuberculose : le bacille de Koch ayant été détecté), et les déformations et pathologies dues à sa profession de violoncelliste (majeur de la main gauche déformé).La première biographie de Luigi Boccherini, parue à Paris en 1851, est due à Louis Picquot : Notice sur la vie et les œuvres de Luigi Boccherini, suivie du catalogue raisonné de toutes ses œuvres, tant publiées qu'inédites.
Elle fut rééditée en 1930 par Georges de Saint-Foix avec une importante préface et une actualisation des connaissances.
Mais il fallut attendre la seconde moitié du XX siècle pour que des études savantes étudient en profondeur l'homme et sa musique.
À ce titre des ouvrages comme ceux de Germaine de Rothschild ou bien des travaux comme ceux d' Yves Gérard (cf.
bibliographie) ont été déterminants pour une meilleure compréhension du compositeur.Actuellement, un nouvel élan dans les recherches et les publications le concernant se dessine grâce entre autres au Comité national Luigi Boccherini en Italie et l'Association Luigi Boccherini en Espagne (cf.
liens externes).
L'Institut supérieur d'études musicales de la ville de Lucques porte son nom.
Depuis 2004, l'ensemble italien de musique de chambre, La Magnifica Comunità poursuit un vaste enregistrement de ses quintettes à cordes avec deux violoncelles sous le label Brillant Classics (cf.
discographie sélective).CitationsSa musique est d'une telle beauté et si appréciée par ses contemporains, que J.-B.
Cartier, à la fin du XVIII siècle, écrivait très finement :« Si Dieu voulait parler aux hommes par la musique il le ferait avec les œuvres de Haydn ; pourtant s'il voulait écouter de la musique Lui-même, il se déciderait pour Boccherini. »— Jean Baptiste Cartier (1798) « Divin Boccherini !— François Joseph Marie Fayolle (vers 1810)Plus tard, au milieu du XIX siècle, François-Joseph Fétis se fait écho de son originalité :« Jamais il n'y a eu un compositeur plus original que Boccherini, l'originalité absolue de ses idées fait de tous ses ouvrages des créations remarquables, et l'on pourrait presque croire qu'il n'a jamais connu une autre musique que la sienne.
Bientôt, cette musique ravissante sera tombée dans un profond oubli ; car le nombre d'amateurs intelligents qui la connaissent et en sentent les beautés diminue chaque jour.
Je fais ce qui est en mon pouvoir pour en préserver le souvenir, en la faisant exécuter par les jeunes artistes du Conservatoire de Bruxelles ; mais bientôt je ne serai plus : Dieu sait ce qui en adviendra quand j'aurai fermé les yeux. »— François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens, 1851 et 1860À propos de sa personnalité, « Boccherini a été décrit comme un caractère honnête, simplicité, patience et de douceur.
Son art seul lui donnait satisfaction.
Il compte dans son service altruiste parmi les figures les plus nobles de l'histoire musicale.
Kurt Stephenson, La musique dans l'histoire et le présent (1952) »
Boccherini: Symphony #15 In D, G 509, Op. 35/1 - 1. Allegro
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Boccherini: Symphony #3 In C, Op. 12 - 1. Allegro Con Molto
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Boccherini: Symphony #3 In C, Op. 12 - 3. Tempo Di Minue
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Symphony No.5 in B flat, Op.12 - 1. Allegro con spirito
17
Boccherini Cello Concertto I
15
- Adagio
14
Boccherini: Symphony #16 In E Flat, Op. 35/2, G 510 - 3. Andante Giusto
14
Boccherini: Symphony #5 In B Flat, Op. 12 - 4. Prestissimo
13
Boccherini: Symphony #20 In B Flat, G 514, Op. 35/6 - 3. Presto
13
フルート協奏曲 ニ長調 作品27 第3楽章 Rondeau
12
Boccherini: Symphony #19 In E Flat, G 513, Op. 35/5 - 3. Minuetto
12
Boccherini: Symphony #3 In C, Op. 12 - 2. Andantino Amoroso
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Boccherini: Symphony #3 In C, Op. 12 - 4. Presto Ma Non Tanto
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